Notre histoire

Famille
Famille

Fleurs La Garance, c’est une histoire de famille. Celle de Geneviève et de son amoureux Hugo, à la barre de l’entreprise. Autour d’eux gravitent Marie-Hélène, la sœur de Geneviève, qui signe la plupart des photos et qui est toujours de bon conseil; les grands-parents, à la fois jardiniers et babysitters et les quatre plus belles fleurs du duo amoureux : Arielle, Juliette, Charlotte et Viviane.

Les premiers balbutiements

Été 2002 - Geneviève, 19 ans, Marie-Hélène, 21 ans.

Dégustation d'un croissant au chocolat en regardant la Méditerranée s'échapper à l'infini. On débarque à Nice. Le temps d'un été. La tête dans les nuages, les yeux remplis d'étoiles.

Et on achète des fleurs, le jour de notre arrivée.

Pour embellir le minuscule studio qu'on loue sur la rue Notre-Dame.

À la radio, le commentateur sportif s'emballe. La France affronte le Danemark dans un match de la Coupe du monde de football. On ouvre les fenêtres, puis pousse les volets. Le soleil s'invite en même temps que tous les bruits de la ville.

On respire un grand coup. 

Les fleurs parfument l'air ambiant. 

Chez nous... Pour un mois et demi. 

On tombera en amour avec un certain Monsieur Berger, on mangera un millier de pâtisseries, on travaillera dans un magnifique vignoble près de Saint Roman de Bellet, on jalousera les balcons fleuris de nos voisins, on se perdra sur des sentiers pédestres, on aura des hauts et des bas, on chantera L'Amérique et Michèle à tue-tête, on rêvera à des branches qui dépassent, on affirmera que le verlan c'est un poisson, on écrira un récit de voyage, on fera la rencontre de gens extraordinaires qui changeront le cours de notre existence... 

Dont Paul. Appelons-le comme ça. On n’a jamais su son nom. 

Celui qui nous a vendu des fleurs à notre arrivée.

Chaque matin, on le croisera, en se rendant à l'arrêt de bus. On le verra soulever sa porte grillagée et installer ses seaux remplis de bouquets colorés à l'extérieur de sa boutique. On l'entendra bourrasser au loin... Et on se mettra à sourire, à toutes les fois. 

 « Dis-moi, ça te dirait de vendre des fleurs? »

***

Puis bien des années plus tard, on a repris cette idée. Cela concordait avec le désir de plus en plus senti de vivre autrement. Au rythme de la nature, des saisons. Vivre plus lentement pour apprécier l’écoulement de chaque seconde. Pour entendre le rire de nos enfants qui courent dans le champ. Pour les regarder taquiner les papillons et s’émerveiller à la vue de toutes ces couleurs. Pour leur apprendre à respecter la terre, pour ce qu’elle nous apporte et pour ce qu’elle nous enseigne. On voulait aussi leur apprendre à croire en leurs rêves. Leur montrer qu’on peut partir de rien et bâtir quelque chose de beau, de doux, de lumineux.

Ainsi est née Fleurs La Garance.